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Messages : 17 Date d'inscription : 12/11/2010 Age : 56 Localisation : Rennes
| Sujet: La Rue est Vers L'Art Sam 20 Nov 2010 - 15:49 | |
| Un recueil des textes rédigés, par Sarah et moi, dans un atelier d'écriture à Paris 14ème. Bien qu'incomplet, ce recueil montre ce qu'il nous sera possible de réaliser à notre tour. - Fichiers joints
- Recueil Atelier RVLA.pdf
- Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints.
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Dernière édition par Admin le Mer 26 Jan 2011 - 16:22, édité 1 fois | |
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Raphaël
Messages : 24 Date d'inscription : 17/11/2010 Age : 56 Localisation : Rennes
| Sujet: Re: La Rue est Vers L'Art Mer 19 Jan 2011 - 16:56 | |
| Voici, en guise hors d'oeuvre, deux extraits de ce recueil pour les visiteurs qui ne peuvent le télécharger.
- Sarah a écrit:
- Thème : Ecrire un texte barré en "écriture automatique", façon surréalistes. C'est à dire
presque en fermant les yeux, écrire tout ce qui passe par la tête, déconstruire les phrases, la grammaire ou encore mélanger des sons, des langues...comme bon nous semble. Et surtout, ne pas réfléchir à deux fois.
Contraintes : environ ¼ d’heure, 1 page recto.
Chevalet doré de l'îlot perdu. Ramène l'encrier aux vapeurs des hammams et noircis ! Noircis la page vertueuse de ton rire : Rira bien qui niera le dernier. La brume résonne en grelottant dans chaque corps, La bonne humeur vaincra et la noirceur de ton encre délivrera. Singe, lion ou gazelle, ces effigies ne sauront pas se taire. Tire sur ta jambe de bois et vogue ! ...
- Raphaël a écrit:
- Thème : Il s’agissait d’évoquer un rêve qui s’est immiscé dans l’inconscient.
Contraintes : environ 2 heures (la durée de l'atelier)
Le train s’arrêta à la gare de Scopello, un des villages les plus reculé de la Sicile, perché à flanc de montagne. A moins de rechercher une solitude extrême, personne ne descendait jamais à la gare de Scopello. Charles, un homme d’une trentaine d’années sauta sur le quai ou ce qui en tenait lieu. Un tas de gravier envahi par les herbes folles qui n’était guère plus haut que le niveau des voies. Charles récupéra son sac marin et le jeta sur son épaule. Il n’aurait jamais du descendre à cette gare. Pendant tout le trajet, il s’était senti très mal à l’aise. Il avait la curieuse impression d’avoir déjà fait ce voyage... Si vous avez apprécié ces extraits et souhaiteriez lire les autres textes de ce recueil, vous devrez tout d'abord vous inscrire. | |
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